Nous sommes tou.te.s des violeur.se.s
Le viol est un grand mot, le viol est un gros mot, le viol est le pire des mots. Le viol est un mot qui divise. Qui marque la frontière entre le bien et le mal. Il y a d’un côté les violeurs, le mal incarné et de l’autre les non violeurs et les victimes qui sont du côté du bien. Voici comment notre imaginaire collectif et sociétal perçoit le viol. C’est le mal absolu, et les violeurs sont donc des monstres asociaux, car seul un monstre est capable du mal absolu. Bien évidemme